L’avenir de l’Etat civil en Tunisie dans le cas de l’obtention de mouvement ennahdha de la majorité absolue au parlement

L’avenir de l’Etat civil en Tunisie dans le cas de l’obtention de mouvement ennahdha de la majorité absolue au parlement 









La constitution de la Tunisie post-révolutionnaire élaboré par l’assemblé constituante, dont le mouvement islamiste ennahdha est majoritaire, a consacré dans l’article 2 le caractère civil de l’Etat Tunisienne.

Le mouvement islamiste ennahdha a une position floue et indéterminée à l’égard de l’Etat civil, qui désigne l’Etat démocratique, laïque, qui assure l’égalité entre les citoyens, garantie la liberté de conscience…[1]. Enfaite il a déjà cherché l’adhésion de la chariaa et refuser la constitutionnalisation de la liberté de conscience lors de l’élaboration de la constitution de 2014, puis et après sa mutation profonde en 2016 de se transformé en parti civil, il a refusé le projet loi demander par la commission des droits et libertés personnelle qui cherche l’égalité entre homme et femme.

Ce mouvement qui a gagné les élections de 2011 et 2019, a mené les résultats des derniers sondages sur les intentions de vote à l’élection législative anticipée[2], d’où l’obtention de mouvement ennahdha de la majorité absolue, voir l’actualité de la scène politique, est possible. Cet article propose d’étudier l’avenir de l’Etat civil en Tunisie dans le cas de l’obtention de mouvement ennahdha la majorité parlementaire absolue, en s’interrogé sur la possibilité de la rétraction de mouvement ennahdha de caractère civil de l’Etat Tunisienne en cas de l’obtention de la majorité parlementaire absolue.          

La dissection de cette problématique nous conduisons à soulever les deux questions suivantes : Existent-ils des  limites aux garanties de l’ « Etat civil » en Tunisie ? Et quelle est la position de mouvement ennahdha de  l’ « Etat civil » dans sa pensée et ses pratiques?  

Afin de dénouer la problématique dont il est question, nous poserons deux hypothèses : la première  consiste qu’après la révolution, les garanties de l’Etat civil en Tunisie deviennent limitées  et perdre leurs efficacités, d’où la création du changement sur les constantes de l’Etat telle que le caractère civil, être possible. La seconde hypothèse consiste que la position de mouvement ennahdha par rapport à l’Etat civil, déclaré dans ses discours, est stratégique, et que le mouvement peut se rétracter du caractère civil de l’Etat pour mettre en œuvre son programme idéologique.    

Afin de résoudre cette problématique et d’examiner ces hypothèses nous aurons adopté l’approche analytique qui consiste à décomposer le système aux plus petit éléments qui le compose, étudier chaque élément isolé et de comprendre les interactions des éléments entre eux pour constater tout ce qu’on y peut découvrir. 

On attendre par cette étude à: identifier les failles juridiques et les raisons politiques et sociales qui peuvent êtres exploiter par le mouvement ennahdha afin de réaliser ses principes idéologiques contrairement à l’Etat civil. Montrer la position implicite de mouvement ennahdha par rapport à l’Etat civil a travers l’étude  de  sa pensée et ses pratiques.  

Cette étude sera divisée en deux parties : La première partie sera consacrée à l’étude des limites aux garanties de l’Etat civil en Tunisie. La deuxième  partie sera consacrée pour identifier l’Etat civil dans la pensée et les pratiques de mouvement ennahdha.

I-                  Les limites aux garanties de l’Etat civil en Tunisie (...) 




[1] Abd al-radhi yassmine,"تحليل مفهوم الدولة المدنية" , « analyse du concept Etat Civil », centre democratique arabe,2017, http://democraticac.de .     

[2] Les intentions de vote effectuer par : segma conseil pour le moi de mai, centre carter.       




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